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mercredi 17 mars 2021

Scénette "tous pêcheurs aux yeux de Dieu" par Eric

Bonjour à tous, voici une autre réalisation de notre ami Eric, une scénette à l'échelle 1/54 éditée par la marque ALTORES STUDIO, pièce en résine qui est intitulée  "Omnes enim piscatores in oculis Domini", ce qui, traduit, veut dire : tous pêcheurs aux yeux de Dieu.

Au Moyen Âge, la vie de la majeure partie des moines est régie par la règle de saint Benoît. Ils doivent vivre silencieusement, prier souvent, ne pas être oisifs (inactifs) et se détacher des objets. Ils ont aussi des interdits alimentaires et doivent obéir à un chef qu'ils élisent, l'abbé. Ils font aussi vœu de chasteté (ils s'abstiennent de relations amoureuses) et n'ont pas le droit de quitter le territoire de l'abbaye délimité par une enceinte. Ce sont les moines bénédictins.

Au cours du Moyen Âge, l'interprétation de la règle de saint Benoît varie. Certains pensent qu'il vaut mieux vivre dans la richesse, et décorer fastueusement les églises, que cela témoigne de la puissance de Dieu. Ce sont les clunisiens, qui connaissent un grand succès. Mais d'autres ne sont pas d'accord du tout : ils estiment que les moines doivent vivre dans la sobriété et le travail manuel. Ils fondent un autre ordre, l'ordre de Cîteaux qui est popularisé dans toute l'Europe grâce à Bernard de Clairvaux. 

 


 Du très beau boulot, bravo. 

Femme guerrier et geisha / Katsumi par Eric

Bonjour chers figurinistes de tous horizons, Voici une des dernières réalisations de notre ami Eric, une figurine représentant Katsumi, pièce éditée en 70 mm à partir d'un fichier 3D prévu pour un tirage résine au 1/10. Cette pièce magnifiquement représentée est toutefois non historique, car, dans le Japon médiéval les femmes guerriers et geishas n’existaient pas.

Au-delà des divinités féminines présentes dans le récit shintoïste, comme Amaterasu, la grande déesse du soleil, ou l’impératrice Jingu, dont les apparitions sont avant tout spirituelles, ont existé, au Japon, dans le milieu plus pragmatique de la guerre où la présence des femmes est encore à ce jour invisibilisée, des exemples féminins reconnus : les femmes samouraïs, appelées onna-bugeisha. Contrairement à ce que ce nom pourrait suggérer, les Onna-bugeisha, n’ont pas de lien avec les geishas. Là où la Maiko étudie l’art de la discussion, du thé et de la danse, les onna-bugeisha pratiquent plutôt l’art du combat, avec un apprentissage intensif des armes et de leurs utilisations. C’est donc à l’opposé de valeurs de raffinement et de délicatesse.

De nombreuses épouses, veuves, filles et rebelles répondaient à l'appel du devoir en s'engageant dans la bataille, généralement aux côtés de samouraïs. Elles étaient membres de la classe bushi et étaient formées aux armes dans le but de protéger leur maison, leur famille et leur honneur en temps de guerre. Elles contrastaient avec le rôle traditionnel d'« épouses au foyer » des femmes japonaises. Elles sont parfois considérées comme des samouraïs-femmes bien que ce terme ne soit en fait pas exact. Les onna-bugeisha étaient des personnes très importantes de la société. Des personnages mythiques comme l'impératrice Jingū, Tomoe Gozen, Nakano Takeko, ou Hōjō Masako étaient des onna-bugeisha qui eurent un impact significatif dans l'histoire japonaise. 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bravo Eric, du très beau travail, surtout au niveau de la tenue.